1973 – 1983 : Cité mobile du Baou surnommée « Mandarine »

Cette cité se compose d’une quinzaine d’immeubles préfabriqués de deux étages accolés par deux, trois ou quatre. 

La couleur rouge « années 70 » des bâtiments explique le surnom local de la cité : cité Mandarine.

Une analyse technique de la Ville décrit son état en 1982

« Les façades des bâtiments sont constituées d’une ossature métallique avec remplissage par des panneaux plastiques doublés intérieurement de plaques de polystyrène expansé. Les planchers en plaques d’Isogyl (agglomérés de copeaux compresses) posés sur chevrons sont corrompus par l’humidité et ne présentent plus les garanties de solidité nécessaires. Plusieurs de ces planchers comportent déjà des trous béants. Les plafonds sont en dalles de polystyrène expansé.

Tous les immeubles sont extrêmement vétustes et dangereux pour leurs occupants. »

De tous les logements provisoires construits dans cette zone, la cité Mandarine est celui dont la durée de vie est la plus courte. Les bâtiments rudimentaires sont détruits une dizaine d’années après leur édification (construction en 1973, destruction échelonnée entre 1981 et 1983).