En 1965, la Ville et l’État donnent mandat à la Logirem, société immobilière créée pour répondre aux besoins de logement et faciliter la résorption des bidonvilles de Marseille, pour prendre la gestion du site et prévoir la construction de 3 500 logements. Ce projet provoque la mobilisation de toutes les associations d’usagers du massif des calanques rassemblées à l’intérieur d’une association appelée COSINA (Comité pour la défense des Sites Naturels des Calanques). Il est abandonné en 1976.
La Logirem est à l’origine de la construction de deux cités de relogement, la cité d’urgence de la Cayolle surnommée « Chicago » en 1966, et la cité mobile du Baou dite « Mandarine » en 1973. L’encadrement culturel et médico-social de ces cités est assuré par l’ATOM.
En 1976, la Logirem notifie à l’État et à la Ville sa volonté de ne plus prolonger la gestion des cités en raison d’un manque de moyens.
A la suite de quoi, un accord intervient entre l’État, la Ville et la Logirem :
- L’État et la Logirem assureront la gestion et le déficit de gestion des cités provisoires jusqu’au 31 décembre 1979.
- La Ville arrêtera un plan de relogement des habitants d’ici au 31 décembre 1979.