Cette rue douce pose problème aux riverains parce qu’elle autorise la circulation des 2 roues sans les ralentir.
Un barrage de rochers est en place, mais le rocher central a été déplacé et il ne freine plus les 2 roues.
A cette occasion il est ressorti que cette voie douce n‘a pas de nom, ce qui pose de multiples problèmes, en particulier quand les riverains veulent signaler des départs de feu.
Le Ciq a demandé à Mr Darmon la dénomination de cette voie.
Nous souhaitons qu’un nom de rue soit donné à cette voie douce.
Marie GOMERIEUX – née le 25 janvier 1921 – décédée le 02 septembre 2019.
Marie Gomerieux, sœur dominicaine et infirmière, est connue dans le quartier sous le nom de Soeur Marie.
Deux religieuses dominicaines, Sœur Marie et Sœur Bénédicte, occupent une place très importante dans la mémoire de la Cayolle.Arrivées au début des années 1960 et logées sur place, elles soignent les habitants et leur apportent des conseils et de l’aide dans leur vie quotidienne, en particulier pour l’hygiène et la prévention sanitaire. Leur dévouement va bien au-delà de leur mission stricte. Elles sont d’un grand soutien aux familles, militant pour qu’elles accèdent à de meilleures conditions de vie. Leur dispensaire est installé dans la cité provisoire du Grand Arénas.Après la destruction de la cité provisoire, elles exercent leur activité d’infirmière en libéral. Elles logent dans la cité mobile du Baou dite Mandarine, construite par la LOGIREM en 1973. En 1983, après la destruction de la cité Mandarine, elles sont relogées dans la résidence du Parc de la Valette.
En 1985, elles partent à la retraite.
Pendant toutes ces années, elles sont un élément moteur du quartier, très présentes dans le comité de liaison français – immigrés et au sein du centre social.Sœur Bénédicte est décédée à Marseille en 2016, Sœur Marie en 2019. Elles reposent au cimetière de Mazargues.
La ville de Marseille a donné le nom de Bénédicte Riffaud (nom civil de sœur Bénédicte) à une rue située à l’emplacement de l’ancien bidonville Colgate.
Nous souhaitons que Soeur Marie bénéficie aussi d’un tel hommage.
La voie douce à laquelle nous proposons de donner le nom de Marie Gomérieux se trouve là où se trouvait la cité provisoire du Grand Arénas. Pratiquement à l’emplacement du dispensaire des deux sœurs.