1990 – 2010 : Le temps du déchirement

Le quartier en 1992. A gauche l’emplacement du futur centre commercial, en haut et à droite les premiers lotissements.

1989 : La Ville confie à un aménageur, Progéréal, la reprise de l’aménagement de la ZAC du Baou de Sormiou.

1990 – 2010 : Progéréal complète le quartier et réalise 370 logements privés et une zone d’activités. Dès la période du chantier de grandes tensions s’installent.

1992 : Création de la ZAC de la Jarre confiée par la Ville à Marseille Aménagement. Devenue aujourd’hui la Soleam.

1996 : Le quartier est classé en zone urbaine sensible (ZUS). La Cayolle a une réputation exécrable à Marseille.

2000 – 2010 : Décennie d’abandon. Le quartier est isolé, déchiré entre deux mondes, oublié des pouvoirs publics. 

Les marseillais connaissent l’existence d’une cité à la Cayolle et ne s’y rendent jamais. Ils la perçoivent comme une sorte de mini-quartier nord, ilot de délinquance, très loin tout au bout du sud. Un lieu menaçant. Un lieu où on ne va pas.