Sur le plan règlementaire,
1) les valeurs-seuil de concentration en polluants (H2S,Mercaptans, NH3,Amines, Aldéhydes et Cétones totaux) en sortie de l’unité de désodorisation, sont toutes respectées (suivi trimestriel);
2) la valeur-seuil de concentration d’odeurs fixée à 600 OUE /m3 par GUIGUES Environnement en application de l’arrêté d’autorisation,n’est pas respectée (varie entre 2000 et 3000 OUE / m3,de mémoire). La contribution de la désodorisation en terme de flux d’odeurs étant > 97%, l’audit demandé lors de la réunion du 07/04/2010 où le CIQ était présent, a porté sur cette unité. Il a consisté en:
– mesures sur les flux d’air Entrée / Sortie en fonction des conditions d’exploitation,
-calcul des performances de chaque unité de traitement de la désodorisation,
-préconisations sur la base des conclusions de l’étude.
Le bureau d’études, GUIGUES, propose d’équiper une des 4 tours en tour de lavage base/oxydant afin de traiter « en série » les composés soufrés et plus précisément les pics d’H2S.
L’exploitant étudie 2 solutions :
– les travaux préconisés par GUIGUES
– le raccordement du rejet de la désodorisation dans son fonctionnement actuel (c’est à ire seuils chimiques respectés ,seuil d’odeur non) à l’émissaire n°2 du rejet en mer .
Pour information, les rejets d’air odorant de la station d’épuration des eaux de Marseille sont déjà raccordés à cet émissaire.
Le délai fixé pour informer la DREAL de l’option retenue est le 31 janvier 2011 (calcul de faisabilité de la 2è option, coût des 2 solutions etc).