Atelier Chants mardi 18 décembre 17h30 Maison de Quartier Pupitres de la Cayolle 2 e épisode

Bilan rencontre novembre, idées pour la suite
Où nous en sommes de la Symphonie de la Cayolle?
Le conte
La grande nouveauté de cette deuxième année est la venue de Katell Guillou parmis nous
pour l’écriture d’un conte, qui sera mis en musique par l’Orchestre de la Cayolle.
Le sujet du conte, son titre et son écriture sont les prochaines étapes artistiques. 
Il est ressortit des échanges avec Katell que nous voulions nous appuyer sur la disposition
sociale très particulière du concert du 10 mai, que l’on peut résumer ainsi : des habitants de
la Cayolle, quartier populaire, majoritairement des enfants, vont s’adresser au public du
festival Les Musiques, globalement plus favorisé, et majoritairement adulte. 
Rencontre avec les élèves de primaire et du collège pour le compte du conte
Nous avons rencontré Katell et moi les élève de CP/CE1 et de 5ème pour leur parler du
conte, les faire parler et écrire sur leurs colères, afin d’explorer leur préoccupations, pour
peut être en intégrer certaines.
Nous avons découvert à cet occasion que les élèves de CP/CE1 travaillaient justement sur le
conte, et qu’ils en écriraient chacun un d’ici le mois de Février. Il y aurait la possibilité qu’ils
s’enregistrent réciter leur conte. Ils pourrait ainsi nous fournir autant d’enregistrements de
mini-contes qu’il y a d’enfants, ce qui peut être une matière interessante pour l’électroacoustique.

Tour d’horizon des pupitres de l’orchestre
Les maternelles (pupitre des feuilles A4)
Il faut peut être étoffer le pupitre des feuille en ajoutant des objets sonores
Idées :voix parlée, chuchotée, chantonnée?
Une paire de cuillère à soupe (ou à café?)
construction par les enfants de petits objets sonores
D’ici janvier : travail d’éveil musical classique, avec les feuilles peut être aussi un peu de
scénographie?
Les primaires (clochettes et objets sonores)
Pupitre essentiel, qui va être beaucoup sollicité. D’ici Janvier, travail musical de fond, il nous
faut en faire de petits musiciens. Pulsation, nuances, hauteur, nom des notes, tout ça nous
sera utile.
On garde l’ordre des clochettes précédemment utilisés, avec les doublures sur le début, le
milieu et la fin de la gamme chromatique (pratique quand il y a des absents), cf Jusqu’a
quand ça va durer.Il est probable que l’on étoffe un peu aussi le set de percussion, selon ce que va nous suggérer le conte. Peut être on ajoute aussi des percussions corporelles et des cuillères à soupe?
Travail sur la voix parlée (parlée, chuchoté, chanté ou chantonnée).
Les petits violons
Rien à signaler, ils sont autonomes et ont une activité musicale bien soutenue. Peut être
qu’on pourrait intégrer un morceau de leur répertoire au conte, en imaginant un arrangement
bigarré par l’Orchestre de la Cayolle ? Il faudrait pour cela demander à Chantalou Joël leur
répertoire !
L’électro-acoustique (collégiens)
Travail par groupe de 3 élèves, sur un fichier partagé. Jusqu’a janvier-février, vous êtes assez
libres par rapport au conte, avancez sans nous attendre !
Je pense que le thème de la nature, de la ruche (a voir avec les Bonfils !) ou de la ville
peuvent être des bon points de départs musicaux et serviront sans doute.
Le pupitre des harpes (nouveau ! avec les Argonautes)
Il faut garder cette belle idée des harpes, avec les trois possibilités : les faire jouer par les
fabricants, les élèves de primaire ou par C barré.
L’atelier chant (adultes)
Il est important que ce pupitre soit bien étoffé. Un effectif de 20-25 chanteurs serait idéal, il
faut donc une politique de recrutement intense !
Bien sur, comme l’année dernière, on accepte que les gens viennent quand ils peuvent et
veulent, régulièrement, pas régulièrement, qu’ils soit chanteurs expérimenté ou
complètement novice.
On peut d’ailleurs prendre en compte des différence d’expérience et imaginer des voix pour
les chanteurs expérimentés et des voix pour les chanteurs novices.
On entretiens les explorations de l’an dernier (timbres, voix parlés, onomatopée etc.) et on
étoffe par un travail de la voix plus classique : placement de la voix chantée, intégration des
intervalles mélodiques et harmoniques, pulsations, nuances…
C barré
Rien à signaler, on a toutes les infos qu’il faut. Il faut sans doute que l’on se mette
rapidement en contact avec le récitant. 
Embryons d’idées musicales

Prologue
prologue avec récitant seul en scène et un musicien C barré – le mandoliniste ?
Puis, entrée des 80 musiciens des Cayolles par le fond de la salle, coté entrée du public, qui
descendent les marches et se hissent sur scène. Peut être sur un appel de la percu. Les
maternelles aussi ?
Deux moments d’unité de l’orchestre
1) Longue mélodie
Une longue mélodie, étrange, aux timbres changeant, parcours l’orchestre. Grand unisson
ploymorphe. Aucun tempo, rythmes non mesurés, parfois vifs.
(exemples de timbres : clochettes secouées piannissimo, tenues de violons, trémolo de
mandoline, vibraphone à l’archet ou rin japonais, harmoniques de violoncelle, choeur
bouche fermée à l’unisson, et a voir pour l’electro-acoustique une matière avec une
fréquence stable et assez claire)
Moment suspendu, aérien, qui peut être à la fois celeste et tendue. Au moins 3 minutes.
2) Grande « fugue » parlée.
Sur un rythme bruité très soutenu du trio C Barré, différentes boucles rythmique avec de
nombreuses utilisations de la voix parlée : grand ensemble chuchotant, petit ensemble
chanté, solos criés, instant parlé ad libitum sur des rythmes extrêmes (très vite ou très
lentement).
On peut s’amuser à chercher différentes possibilités de prosodies (rap, slam, déclamation)
Travail sur l’orchestration pour que tout ça ne sois pas confus.
La partition se présente comme des boucles à lancer, sur un ostinato au rythmique de C.B.
Idée a grand potentiel d’évolution vers un climax.
Maël Bailly

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